1er juin au 29 septembre : exposition « De plumes et d’écailles »
Deux artistes investissent le village et le château et proposent une invitation au voyage, poétique et onirique, entre la légèreté des plumes de Marie-Laure Hergibo et les installations de Land Art d’Alain Bresson. Il fut un temps, la mer était à Mâlain… Une exposition proposée par la Communauté de Communes Ouche et Montagne et le village de Mâlain, avec le soutien du GAM et du Ministère de la Culture.
Marie-Laure Hergibo
« Il est des artistes qui, de manière subreptice, mystérieuse, poussent le spectateur dans ses plus intimes retranchements. Lorsque l’on découvre son travail, l’on est happé par ses installations à la fois diaphanes et pleines, juxtaposition de la matière et de la transparence; le sombre … et l’immaculé. L’animal est extrêmement présent, chez Marie-Laure Hergibo (comme chez Alain Bresson); le pigeon, la colombe et d’autres oiseaux ponctuent la déambulation tout en y laissant des plumes ! L’animal, quel qu’il soit, permet à l’artiste de juxtaposer et jouer (de) son imaginaire et (de) son inconscient. Il y a comme une obsession ou, pourrait-on aussi dire, une certitude chez l’artiste : la nature est autant empreinte de douceur que de sombres courants. La pureté n’est pas obligatoirement fragile, ni le plus obscur voué à toujours l’emporter. »
Alain Bresson
« Les poissons ne sont pas que des poissons. Alain Bresson a d’abord été céramiste. Et puis est survenu son refus de poursuivre dans ce quoi il excellait. C’est ainsi qu’il est devenu sculpteur, l’artisan a plongé dans l’art. Artiste jusqu’au bout des ongles, il transforme tout ce qu’il touche en des objets qui « font œuvre » : sa maison, les objets du quotidien qu’il façonne, ceux qu’il va « réparer » pour ses amis… L’art d’Alain Bresson est poétique dans ce qu’il a de « saisissant ». Que ses sculptures soient seules ou plus encore groupées, elles produisent un choc. Plus que belles, elles « prennent » le spectateur » et conduisent ses pensées. L’artiste est un alchimiste. Tous se combine dans une diversité qui devient harmonieuse. Harmonie brute car les matériaux demeurent dans leur vérité. Le sculpteur refuse de supprimer les aspérités de son travail. Malgré les rugosités, c’est bien un homme tendre qui façonne avec ses mains, et son intelligence et son œuvre conduisent le regardeur dans l’univers de son créateur. »
A découvrir du 1er juin au 29 septembre, au château de Mâlain.
Exposition gratuite à l’extérieur du château.
Suite de l’exposition payante (droits d’entrée du château).
Article publié le : 28 mai 2024